Lors d’une vaste étude menée auprès des musiciens de jazz professionnels de France, la majorité d’entre eux admettent qu’ils ont choisi cette voie par vocation. Et cette vocation, ils l’avaient en eux dès l’enfance. Aussi, à leurs yeux, la pratique du jazz ne relève pas du travail, étant donné qu’ils sont, en quelque sorte, nés pour en faire.
Une vocation depuis l’enfance
La musique est en eux, et il ne leur reste plus qu’à l’exprimer à travers l’exercice de cette musique. Mais tous ne sont pas « nés » avec cette vocation. Un bon nombre d’entre eux l’ont eu plus tard, mais tous affirment que c’est une passion dévorante, contre laquelle ils ne peuvent résister. Certains disent que leur rencontre avec le jazz était comme un coup de foudre, tout simplement. Et le reste n’a fait que suivre.
En quête de l’idéal artistique
Tous les musiciens du jazz aspirent à cet idéal artistique qui veut que se confondent harmonieusement vie personnelle et travail musical. Ce n’est pas encore le cas pour la plupart d’entre eux, mais en tout cas, ils sont d’accord sur le fait que pour renforcer leur vocation, ils doivent se mettre à une pratique intensive avec leurs pairs. Car la vocation pour le jazz doit être nourri, développé de manière continue. Et pour y arrive, le plus souvent, ces musiciens travaillent en autodidactes, et cela se vérifie même auprès des jeunes sortants des écoles de réputation mondiale ou des conservatoires de musique. Pour vraiment construire leur vocation, rien ne vaut une expérience avec d’autres musiciens de jazz. Il semble que ce soit hors des écoles et des apprentissages formalisés que se façonnent le style et la personnalité d’un musicien de jazz. C’est de cette manière que la plupart sont devenus des professionnels du jazz.